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  • Lina Carmen
  • Auteur avant tout pour la jeunesse, mon roman "L'émeraude oubliée : l'évasion", tome 1 sort en juin 2014, avec les éditions La Bourdonnaye. Les deux autres tomes suivront fin 2014 et en 2015. J'écris aussi pour les adultes avec deux autres roman
  • Auteur avant tout pour la jeunesse, mon roman "L'émeraude oubliée : l'évasion", tome 1 sort en juin 2014, avec les éditions La Bourdonnaye. Les deux autres tomes suivront fin 2014 et en 2015. J'écris aussi pour les adultes avec deux autres roman

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 21:58

Je viens de lire un article trés intéressant, sur enviedécrire.com, à propos des écrivaines de plus en plus nombreuses dans la science fiction, genre resté jusqu'ici l'exclusivité des hommes. Quelle bonne nouvelle ! De nombreux éditeurs britanniques éditent ces dames qui osent enfin présenter leurs oeuvres. Afin de lire cet article, suivez ce lien : http://www.enviedecrire.com/les-editeurs-de-science-fiction-sarrachent-les-ecrivaines-enfin/comment-page-1/#comment-10634

 

Qu'en pensez-vous ? Croyez vous qu'un jour j'aurais une petite place dans le monde de l'édition SF ?

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 11:47

bebes_couches_coton.jpg 

Comment choisir les bonnes couches ?
Pour une meilleure aisance, la taille de la couche doit être adaptée au poids de l’enfant. Une couche bien ajustée ne fuit pas et résiste aux mouvements du petit enfant. Plus elle est fine et absorbante, plus elle est confortable. Mais attention aux couches premier prix, trop minces et sujettes à fuites !
Certaines couches sont brevetées hypoallergéniques, l'idéal pour les peaux fragiles ! Préférez donc les couches Pampers et Huggies.
Autre solution envisageable : les couches bio. Réalisées avec des matières naturelles biodégradables, elles respectent la peau de bébé. Voici quelques marques que l'on trouve sur le marché : bio babby (Natiloo), Moltex, Nature Baby Care, Wiona, Griova...
Si bébé supporte mal les couches jetables malgré vos précautions, il reste une dernière solution : les couches lavables.

 

Et pourquoi pas les couches lavables ?

Les couches lavables, fabriquées à partir de matières naturelles qui laissent respirer la peau, offrent un contact plus doux. Aucun produit chimique n’entre dans la composition d'une couche lavable ! C'est une manière de revenir aux langes pour bébé.

De plus, vous contribuez au respect de l'environnement ainsi qu'à celui de votre porte monnaie : les couches lavables s’avèrent une économie pour le budget du ménage.
Mais il faut bien avouer que cette méthode impose des contraintes du fait de l’entretien régulier de ces couches dont le stockage, avant lavage en machine, occasionne des odeurs nauséabondes. Il est souvent conseillé de prévoir du papier absorbant et recyclable, appelé insert, à glisser dans la couche (en vente avec les couches lavables). Vous pouvez ainsi le jeter et réduire les mauvaises odeurs. Sinon, prévoyez une poubelle hermétique ou un sac avec fermeture destiné à la conservation des couches sales.

Voici quelques marques de couches jetables : bumgenius, Gdiapers, Babycalin, Mother-Ease...
Bien que les couches lavables puissent rebuter, elles garantissent la protection de bébé contre l'érythème fessier.

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20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 21:00

Entre le travail, ma formation et l'écriture de mon roman, j'ai pris le temps d'écrire cette petite nouvelle qui me trottait dans la tête. Je ne lui ai pas encore trouvé de titre. Dites-moi ce que vous en pensez !

 

fantastique9

 

 

Le centre des voyages passés formait une immense boule cristalline auréolée de lumière. Décidemment, dés que l’argent affluait, l’homme ne pouvait se contenter de simples locaux, il lui fallait du grandiose, rien que du grandiose.

L’intérieur était à la hauteur de ses prétentions extérieures : marbre blanc étincelant, gravures d’or sur les murs, pièces rares sous vitrine. Tout me rappelait que seuls les riches pouvaient entrer ici. Bien entendu, ce n’était pas mon cas.

Né dans les solitudes désolées d’une cité misérable, je n’avais jamais connu autant de luxe. Par contre, je connaissais parfaitement le regard de ces jeunes filles qu’on appelait « tournante », les vomissures des alcooliques sur les trottoirs, les seringues des drogués abandonnées dans les cages d’escalier, la décomposition des murs sous la moisissure, mais surtout je connaissais parfaitement ces visages délavés par tant de souffrances, terrorisés par tant de violence, ces regards vides de tout espoir, résolus à l’inévitable.

Mais moi, je ne pouvais me résoudre. Je ne le voulais pas. C’est pourquoi je me suis lancé dans le trafic de la Camélia. Un très joli nom pour la dernière drogue dur. Une simple toxine prélevée sur un crapaud qui était une race en voie de disparition. Aujourd’hui, grâce aux propriétés hallucinogènes de cet amphibien, on trouvait des milliers de clones du dernier survivant. Eh oui ! Il fallait une découverte de ce genre pour que son espèce survive… 

Grâce au pactole que je me suis ramassé, j’avais enfin l’occasion de passer à l’acte.

« Tout est en règle, m’annonça l’hôtesse en refermant mon dossier. Vous allez pouvoir effectuer votre voyage dans une petite heure, le temps d’effectuer les réglages de la machine. »

J’acquiesçais d’un signe de la tête, peu enclin à partager quoique ce soit avec cette blonde rondelette qui n’avait jamais connu les affres de la faim. Je ne pensais qu’à mon objectif.

Il était facile de faire croire à ces friqués que je désirais revoir une dernière fois ma mère morte depuis peu. Il s’agissait d’une raison courante. Beaucoup de riches obtenaient ce voyage pour revoir un disparu, ne serait-ce que quelques heures. Bien qu’on ait inventé la machine à remonter le temps, on était loin de découvrir les secrets de l’immortalité.

J’avais emmené un sac de voyage afin de ne pas éveiller les soupçons, mais mon arme était précieusement cachée dans les plis de ma veste. Malgré une fouille minutieuse, ils ne pouvaient soupçonner sa minuscule existence.

Je suis entré dans la machine. Une simple cabine à l’image d’un ascenseur, le sofa capitonné en plus.

« N’oubliez pas, me rappela mon hôtesse. Jeudi à 15h, vous devez être revenu dans la machine, sinon nous serions obligés de vous récupérer nous-mêmes. »

Je souris. Dans trois jours, ils ne penseront plus à moi. Dans moins de trois jours, je serais débarrassé de ce monde agonisant qui était le mien depuis ma naissance.

Un voile opaque apparu. Un grésillement métallique crépita autour de moi avant qu’une lumière irréelle me rende momentanément aveugle. La blancheur de la lumière s’éteignit progressivement pour laisser apparaître une obscurité épaisse.

Ferme et résolu, j’attendis calmement que la machine s’arrête. Elle sembla se cabrer puis le silence revint. Petit à petit, des ombres se firent visibles. Je pouvais distinguer les battants de la porte. Cette dernière ne tarda pas à s’ouvrir, laissant apparaître une cave des plus banales.

Afin de permettre les voyages dans le passé, les scientifiques avaient prévu un ancrage physique dans tout le 20ème et 21ème siècles : une cave poussiéreuse dans un bâtiment désaffecté. Ils s’étaient arrangés pour que ce vieux bâtiment reste inhabitable durant les deux derniers siècles.

J’allumais ma lampe torche. Je n’avais pas une seconde à perdre. Je devais agir aujourd’hui même. Je me précipitais vers la sortie. Le soleil m’éblouit un moment avant que je puisse reprendre ma course vers mon objectif. Le métro n’étant pas loin, il ne ma fallut qu’une dizaine de minutes pour arriver devant le Mac Do.

Je la vis à travers la vitre. Elle était bien là, comme convenu, prenant son repas avec lui avant de prendre son service. Elle semblait heureuse. Elle pouvait l’être avec la nuit qu’elle venait de passer ! J’avais retrouvé son journal intime. Je savais tout de cette période. Malgré l’emprise de la misère sur sa triste vie, elle avait trouvé l’amour. L’amour avec un grand A comme elle s’était plu à l’écrire. Foutaises ! Vu la suite des événements, elle s’était bien fait avoir. Comme tant de jeune fille de son âge.

Mais tout cela sera bientôt fini. Je ne vais jamais voir la tristesse dans ses yeux, sa descente dans l’enfer de l’alcool. Je ne vais pas non plus voir la détresse de mon petit frère, lui si fragile qui s’est tant attaché à moi.

C’était pour lui que je faisais tout ça. Habituellement, les gens s’y prenaient avec plus de simplicité. Oui mais voilà. Je ne pouvais pas le faire souffrir davantage, lui, le seul être que j’ai jamais vraiment aimé. J’ai su le protéger jusqu’à maintenant mais je ne pouvais plus. J’en étais devenu incapable.

D’un coup de dent, je me décidais à découdre la doublure de ma veste pour y attraper mon arme. Elle était là, au fond de ma main, prête à accomplir ma délivrance. Une fois à l’intérieur, je commandais trois cafés. Discrètement, je la fis tomber dans l’un des gobelets. — Salut ! clamais-je à mes nouveaux amis. Alors, il parait que vous avez vu le dernier Spielberg hier ? continuai-je en disposant mes cafés devant eux.

— Oui ! s’écria t-elle les yeux pétillants. C’était formidable ! Il y avait de ces effets spéciaux ! A vous couper le souffle !

Son compagnon me regarda avec suspicion. Mais je la connaissais bien. Je savais qu’en lançant ce sujet elle en oublierait de me demander qui j’étais. Par réflexe elle porta le gobelet à sa bouche, bu une gorgée tout en continuant avec entrain son monologue.

 Mais le plus beau, c’était l’histoire d’amour. C’était si romantique !

Elle reprit une gorgée, encore et encore. La pilule commençait à faire de l’effet. J’avais des fourmillements dans tout le corps. Les bruits environnant se firent plus étouffés. Ma vision se troubla. J’observais mes mains. Elles commençaient à disparaître.

Elle posa son gobelet. Il était vide. C’est la dernière vision que j’eus avant de disparaitre. Ma mère avait avalé la pilule abortive. Mon suicide était réussi.

 

De Lina Carmen

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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 21:33

les-ames-vagabondes.jpgLa terre est envahie. L'humanité est en danger. Nos corps restent les mêmes, mais nos esprits sont contrôlés. Melanie Stryder vient d'être capturée. Elle refuse cependant de laisser place à l'être qui tente de la posséder. Quelque part, caché dans le désert, il y a un homme qu'elle ne peut pas oublier. L'amour pourra-t-il la sauver ?

 

Un fantastique roman de science fiction ! Des extraterrestres, appelés "les âmes", ont pris le contrôle de la terre en s'implantant dans les humains à la manière des goa'ulds dans Stargate. Sauf que les âmes ne rêvent pas de domination comme les goa'ulds. Au contraire, elles ne sont pas si méchantes. Elles sont justes persuadées qu'elles se débrouilleront mieux que les humains pour prendre soin de l'humanité et de la planète. Oui, mais tous les humains ne se laissent pas faire.

 

Quand l'âme Vagabonde va prendre possession de Melanie, elle va rencontrer une résistance qu'elle n'avait jamais connu dans ses sept précédentes vies extraterrestres. Elle avait vécu sept cycles entiers sur des planètes différentes, dans des créatures exceptionnelles. Mais elle n'avait jamais connu un corps qui se rebelle contre elle. Elle n'avait jamais connu des sensations aussi fortes que les émotions des humains : colère, jalousie, accès de violence... et surtout l'amour. Car Melanie se bat pour retrouver deux personnes qui lui tiennent à coeur. S'ensuit une série d'aventures et de rebondissements qui nous laissent en haleine jusqu'à la fin.

 

Malgré  ses 829 pages, je n'ai pas réussi à décrocher ! Pendant trois jours, je n'ai fait que manger rapidement tout en pensant au roman, travailler un peu tout en pensant au roman, et dormant peu tout en pensant au roman ! ça faisait longtemps qu'une lecture ne m'avait pris autant d'attention. Bravo Stephenie Meyer ! Je ne suis pas fan de Twilight (les suceurs de sang me répugnent) mais "les âmes vagabondes", j'ai adoré !

 

Les personnages sont vraiment attachants. On suit leur progression avec délice grâce à une écriture précise et descriptive. Ils évoluent doucement, avec beaucoup de réalisme. D'ailleurs, certains n'évoluent pas du tout. Comme dans la réalité ! On suit aussi deux belles histoires d'amour. 

 écrit en dédicace : "A ma mère, Candy, qui m'a appris que dans chaque histoire, c'est toujours l'histoire d'amour le plus important".

Elle aime les histoires d'amour Stephenie ! Elle montre aussi que les humains sont des êtres à part. Ils sont peut-être capables du pire, oui, mais aussi du meilleur. Leurs émotions les gouvernent, mais ils vivent intensément. Ce côté des humains va fasciner quelques âmes qui considéreront la terre comme leur patrie.

 

Je n'ai qu'une chose à vous conseiller, lisez-le !

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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 12:44

Je vous présente Méziane, notre nouveau chaton ! Un petit cadeau d'amis qui ont voulu nous consoler de la perte de notre Choupette. Bien entendu, nous en sommes "gaga" !

 

Meziane.JPG

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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 19:36

terre-dessechee.jpg

 

De ta peau tendue,

Sur cette chair si sèche,

Se dégage un nuage de poussière,

Porté par un vent d'Ether.

 

Tes crevasses s'écartent,

Ecartèlent tes veines si frêlent.

 

Tes cris muets se perdent

Dans la chaleur de cet hiver.

 

Stigmates d'un été indien prolongé,

Tes souffrances répétées,

Sont trop souvent ignorées,

De cette humidité tant espérée.

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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 19:04

Dimanche dernier, dans l'émission sept à huit sur TF1, un aspect plutôt déconcertant de la chine nous a été présenté.

 

Imaginez un monde où, pour obtenir un emploi, vous devez absolument passer par la chirurgie esthétique, où les entretiens d'emploi pour un poste de secrétaire sont transformés en défilé de top model et où les petites annonces pour un poste de vendeuse spécifient la taille exigé. Et bien n'imaginez plus, rendez-vous en chine où visionnez cette émission, et vous découvrirez ce monde impitoyable où une beauté figée fait la loi.

 

Pour visionner la video, cliquez ici. 

 

Il est vraiment déconcertant de se dire que tout cela est bel et bien réel. J'ai écrit une nouvelle intitulé "Parfaitement jolie" où j'ai imaginé un monde où, pour avoir accés à l'université, aux magasins et à un emploi, il faut systématiquement passer par la chirurgie esthétique afin de ressembler à tout le monde.

Dans cette nouvelle, certains sont même obligés de faire rallonger leurs jambes pour avoir la taille idéal. Mais voilà, j'avais tout imaginé. Je ne me doutais pas que quelques unes de mes inventions étaient déjà réalité en Chine.

Finalement, je n'ai rien inventé, j'ai juste pressenti une réalité que je pensais future et qui est déjà présente. Ecrire de la science fiction devient bien difficile, car on est vite rattrappé par la réalité. C'est incroyable comme le monde avance vite et croyez moi, ce n'est pas vers le bien, loin de là...

 

 

    chirurgie-esthetique-chine.jpg

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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 10:24

SF7Parmi mes pérégrinations littéraires du moment : Isaac Asimov, le créateur de la robotique dans la SF. Lisez mon dernier compte rendu concernant la nouvelle : "Pensez donc !".

Vous y retrouverez aussi quelques commentaires de l'auteur.

 

Si vous aimez aussi tout ce qui concerne les enfants (littérature jeunesse, comptines...) plongez dans mes réflexions au sujet des chansonnettes pour les petits. Suivez le lien vers mon blog "Contes pour enfants".

 

Bon voyage !

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 16:40

Tous les vendredi sur France 5, nous pouvons visionner l'émission "On n'est pas que des cobayes" avec Agathe Lecaren, Vincent Chatelain, David Lowe et James Le mannequin. Tous trois testent pour nous diverses expériences scientifiques.

 

Vendredi 14 octobre, Le sujet était "Ou s'envolent les ballons de fête forraine ?". Ce documentaire et le suivant, sont vraiment passionnant.

En voici un résumé. Afin de suivre un ballon gonflé à l'hélium, Agathe a préparé une boîte équipé d'une caméra et d'un GPS. A l'aide de scientifiques de l'association "Planéte science", ils l'ont laché à Amien.

Résultat : le ballon a parcouru 350 km en 2h30. Il s'est d'abord élevé à plus de 10km, à hauteur des avions de ligne, puis il a continué sa course jusque dans la stratosphère, à 30km du sol ! Les images sont saisissantes ! A voir absolument, suivez ce lien : c'est par ici. 

 

Ensuite, nous avons suivi Vincent dans une expérimentation fascinante : voler à l'aide de ballons gonflés à l'hélium ! C'est Jonathan, un américain, l'inventeur de cette façon originale de voler. Il est vrai, comme le précise Jonathan, qu'il s'agit d'un rêve d'enfant !

 

Après une longue préparation, Vincent est monté à 50 mètres (il était tenu par des cordages) avant de laisser sa place à Jonathan. Ce dernier a traversé les Alpes pour atterir en Italie. Il est parti de nuit et a enregistré de magnifiques images de son vol. De quoi faire rêver ! Il s'est retrouvé à 3600 mètres au-dessus des nuages. Il a admiré le lever du soleil et s'est extasié devant un silence épatant. Pas de bruit de moteur, on a vraiment l'impression d'être un oiseau ! Il déclare : "C'est une exceptionnelle façon de voler."

 

A voir absolument sur la même vidéo : http://www.france5.fr/on-n-est-pas-que-des-cobayes/index.php?page=article&numsite=7691&id_article=25898&id_rubrique=7694

ballons-de-fete-ballons-publicitaires.jpg

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 14:48

Pour tous ceux qui me connaissent un peu, vous savez que j'aime écrire. Mais d'où me vient cette passion direz-vous ? Elle a diverses causes mais l'une d'entre elle, ce sont les génes. Ma mère aime écrire elle aussi. Elle a participé à des cours d'écriture. De temps en temps, je vais publier quelques uns de ses écrits. Le premier, c'est l'inventaire de la vie de Gigi.

Bonne lecture !

 

Dans ma vie, il y a...

Ma naissance tant attendue

Après deux gars, il fallait une fille

Une fille...

Je suis donc arrivée

Un beau matin de décembre

Entouré de tout le coron

De mon père, très fier

De sa réussite.

Ensuite quelques tendres années

Dans l'insouciance

Puis la découverte du monde

Ce monde si cruel parfois

Qui vous montre les différences Les différences !

De quoi, de qui ?

Ne pas être comme tout le monde

Ne pas penser comme tout le monde

Voilà la différence.

Puis la rencontre avec la maladie

La maladie

Qui brise, qui sépare

La lutte de ma mère

Pour ses enfants

Sa dignité

Quelques années sombres

Qui restent dans ma mémoire

Puis la renaissance

La construction de ma propre famille

Ma fierté !

 

De Gigi

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