Isaac Asimov : Sally

    Au début de la nouvelle, le mystère règne sur l'identification de Sally. Ecrit à la première personne du singulier, le narrateur explique que Sally est sa préférée, qu'elle est heureuse en le voyant et lorsque Sally se glisse sous sa main, il sent "l'émail dur et lisse de son aile, tout tiède."

Un oiseau ? Mais non ! Une automobile ! Mais attention, pas n'importe quelle automobile, mais une automatique, c'est à dire une voiture qui se conduit toute seule.

Jake, le narrateur, est le gardien d'une ferme qui comprend une cinquantaine de ces voitures. Seuls les riches peuvent se les acheter. Au bout d'un moment, quand elles sont trop vieilles, leur propriétaire leur payent une retraite à la Ferme où elles sont dorlotées par Jake.

Oui mais voilà, un vilan vient troubler leur tranquilité. Un certain M. Folkers essaie de corrompre Jake pour lui acheter une vingtaine de ces moteurs et les monter sur de nouvelles carrosseries.

Quelle horreur ! Jake est horrifié car il est convaincu que les automatiques sont vivantes et que ce serait une vraie torture pour elles. D'ailleurs, pour leur garantir leur liberté, personne n'a le droit de les conduire et leur moteur n'est jamais éteint car éteindre et rallumer un moteur, c'est comme arrêter et redémarrer votre coeur. De la maltraitance ! Jake est très sensible à la maltraitance des automatiques, il veille même à ce que le plein d'essence soit constant, pour le bien être des voitures.

Mais M. Folkers n'en reste pas là. Il essaie par tous les moyens de nuire aux voitures de la ferme. Finalement, celles-ci se rebellent et décident de défendre Jake et la ferme. Et oui ! Il ne faut jamais mettre une voiture en colère.

Je suis certaine que cette nouvelle plairait à tous les amoureux des automobiles. Sally est en quelques sortes l'ancêtre de K2000 !

A suivre, commentaires sur la nouvelle : "Pensez donc !" cliquez par ici.