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  • Lina Carmen
  • Auteur avant tout pour la jeunesse, mon roman "L'émeraude oubliée : l'évasion", tome 1 sort en juin 2014, avec les éditions La Bourdonnaye. Les deux autres tomes suivront fin 2014 et en 2015. J'écris aussi pour les adultes avec deux autres roman
  • Auteur avant tout pour la jeunesse, mon roman "L'émeraude oubliée : l'évasion", tome 1 sort en juin 2014, avec les éditions La Bourdonnaye. Les deux autres tomes suivront fin 2014 et en 2015. J'écris aussi pour les adultes avec deux autres roman

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 12:05

Le monde de l'autoédtion renferme de nombreux auteurs talentueux. Le polar et le thriller ne font pas exception à la règle. J'aimerai donc vous faire connaitre Mickaël Paitel qui a déjà à son actif plusieurs polars. Il a gentimment accepté de répondre à une interview. Je vous la livre immédiatement : 

Bonjour Mickaël et merci de répondre à cette interview. Pour commencer, pourrais-tu, s’il te plait, te présenter aux lecteurs.

Bonjour et merci de m’accueillir sur ton blog.

À l’inverse de nombreux auteur, je suis mal à l’aise pour parler de moi. C’est nécessaire si l’on veut sortir de l’ombre. Autodidacte, je suis né en 1967 à Quimper dans le département du Finistère, le pays du cidre et de la galette. À l'école, j'étais bon en Français.

Le divorce de mes parents à l'âge de 7 ans, m'a déconstruit et scindé la famille (4 sœurs et un frère) en deux. Je crois que mon imaginaire vient de cela, car je me suis enfermé dans mon univers intérieur puisque les événements extérieurs m'effrayaient.

En 2010, j'ai écris ma biographie "papa s'enfuit, maman reste". Libéré, c'est à ce moment précis que j'ai eu l'idée d'écrire un premier roman, avant de devenir un boulimique du clavier. 

Quels sont les titres que tu as déjà écrits ? Sont-ils publiés chez un éditeur ?

J’ai écris 6 polars dont l’un d’eux, "une tromperie peut cacher un adultère", a été sélectionné par Bookstory, un éditeur à compte d’éditeur.

J’ai déposé un manuscrit en juin 2013 intitulé  « le prisonnier déchu » aux éditions Pascal Galodé à Saint-Malo et j’attends sa réponse.

Devons nous baisser la tête d’être un auteur indépendant ? Nous, les autoédités, sommes nous de vrais écrivains ou le devenons nous lorsque notre plume est reconnue par les vrais maisons d’édition ? Avons-nous créés des œuvres ou des hors d’œuvres ?

Tu as choisi un genre : le thriller. Pourquoi ? Prévois-tu d’écrire dans d’autres genres ?

Il me fallait un support d’écriture pour y dissimuler, sous forme de dialogue, des citations personnelles et des jeux de mots. Le thriller m’a semblé plus facile que le roman d’amour.

J’ai justement essayé d’écrire une histoire d’amour mais quand tout va bien, il ne se passe pas grand-chose. Et puis, on finit à l’eau de rose, genre : "ils vécurent heureux et eurent de beaux enfants." Ce n’est pas mon style. Je crois que je m’ennuierais moi-même avec ce genre de récit.

Comment écris-tu ? As-tu des rituels avant, pendant ou après l’écriture ?

Il me faut écrire le "pitch" avant tout. C’est ma carte routière pour savoir où ma route doit me conduire. J’écris sans musique mais il faut que ça vienne tout de suite. J’y pense le soir avant de m’endormir et il m’arrive de me réveiller et de noter une idée. Bien sûr, j’ai besoin de calme. Mes personnages, je les vois au travers de l’écran. C’est comme si  j’étais dans l’histoire. Je les observe évoluer. 

Quel est ton dernier ouvrage publié ? Peux-tu nous en parler (résumé et extrait) ?

Le dernier, c’est celui dont je suis le plus fier. Il fait 200 pages. C’est un record contre une moyenne de 100 pages en général. Un livre se juge à l’histoire, pas au nombre de pages mais il faut un minimum. Le nouveau bébé, c’est "Vivien en prison".  J’ai choisi ce titre pour le jeu de mot. Il vient en prison. Cela ne fait rire que moi, sans doute.

Pitch : 
Vivien et Alicia sont les nouveaux gérants d'une station service. Durant une semaine, le camion de la Brink’s vient y faire le plein de carburant, puisque la pompe de la société de convoyeur de fonds est tombée en panne. Vivien cède à la tentation de braquer le fourgon, mais il échoue et se retrouve en prison. Comment accepter cette privation de liberté ? À sa sortie de détention trois ans plus tard, retrouvera-t-il son emploi et sa femme Alicia ? 

 

Ce livre a été écris en deux mois et demi, à raison de 3 ou 4 heures par jour. Les lecteurs sur Amazon, ont laissé des commentaires encourageants pour les polars mais un seul pour ce livre. Pour l’extrait, cliquez par ici.

 

Merci Mickaël d’avoir répondu à cette interview. Nous te souhaitons bonne chance dans tes projets.

C’est moi qui te remercie. Sans visibilité et sans lecteur, l’auteur n’existe pas.

 

Le blog : www.politiquehumanite.blogspot.com

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